Monday, August 13, 2018

RACHED GHANNOUCHI APPUIE LA PROPAGANDE POUR L'AYATOLLAH KHAMENEY



RACHED GHANNOUCHI reçoit la plus grande considération dans le site web officiel iranien  de l’AYATOLLAH KHAMENEY.   

 


Seule une idéologie radicale partagée peut inspirer une telle propagande.


Les liens entre le chef du parti islamiste Ennahdha (successeur du  Mouvement de la Tendance Islamique) en Tunisie et la doctrine politico-religieuse de l’ayatollah Khomeyni sont encore effectifs. Chose à remarquer, du moment que Rached Kheridji alias Ghannouchi reçoit la plus grande considération dans le site officiel iranien du guide suprême Khameney, comme résulte en effet d’un  article de propagande qui met en exergue ses explications  sur le gouvernement du  “Faqî”, « Clerc » (ou « gouvernement islamique »), à partir de la doctrine idéologique du tyran implacable que fut Khomeyni suite à la révolution iranienne de 1979. Il en ressort que Rached Ghannouchi est loin d’être un islamiste « modéré », selon la propagande du lobby islamiste des Frères musulmans déguisés, mais il partage au fond les mêmes convictions théocratiques et fanatiques de son idéologue dictateur et Guide sanguinaire contre les attentes révolutionnaires du peuple iranien à son temps (1).  Il faut alors demander quel pourrait être aussi le tragique destin du peuple tunisien menacé par les habiles manœuvres démagogiques d'un tel imposteur islamiste, en proximité des importantes élections de 2019. 
Edition, traduction et notes par Nino G. Mucci ã - Ici de suite des images “gelées” de la page du site web officiel de Khameney et des extraits de l’article publié sous le nom de Rana Rashid Mudhaffer, détentrice d’un “ Master en pensée politique islamique enseigné à l’Université Baqir al-Olum.  Elle est une experte en jurisprudence islamique et de la pensée politique chiite”, dit le site.


EXTRAITS (Traduction de l’anglais): « Les faits sur la sélection du Guide Suprême que les médias main-stream ne veulent pas que vous sachiez » (sic !)


[…] Selon ces références, la participation active du people dans le Gouvernement Islamique est essentielle et importante. Le Gouvernement islamique n’est pas éligible sans l’autorité du peuple. Rached al-Ghannouchi (né en 1941) dans La participation dans le gouvernement non-islamique dans l’ Islam libérale définit le Gouvernement Islamique comme suit:


« Le Gouvernement islamique est celui où : 1- la suprême autorité législative est pour la  shari’a, qui est la loi révélée de l’Islam, laquelle transcende toutes les lois. Dans ce contexte, ses docteurs ont la responsabilité de déduire les lois détaillées et les règles qui doivent être utilisée comme lignes-guides par les juges. Le chef de l’Etat islamique est  le chef du corps exécutif chargé de la responsabilité d’implémenter telles lois et règles. 

2- le pouvoir politique appartient à la communauté de croyants (oummah), qui doit adopter la ‘choura’ qu’est le système de consultation par mandat » (2). Comme dit Ghannouchi,  la participation dans les affaires politiques du Gouvernement islamique est un devoir pour tous les musulmans. 

 

 



« L’isolement et la séparation du politique est contraire aux lois de la Shari’a  islamique. Vali-e Faghih doit se consulter avec les autres, et tout le people est tenu à participer aux décisions et affaires du gouvernement. C’est seulement par le biais de la choura qu’on élimine la dictature. »  Ndr : C’est vrai?.. où le résultat ? Khameney? ]  Dans le système politique de l’Iran, la Choura est réalisée par le biais de l’Assemblée Consultative islamique (Majlis), le Conseil de Garde,  et l’Assemblée des experts. Chaque 4 ans, le people iranien élit le Président de l’Iran. En addiction, les élections de l’Assemblée Consultative islamique (Majlis) et aussi pour l’Assemblée des experts se tient chaque 4 ans.  A travers ces élections, le people peut élire ses candidats favoris [Ndr : dans un choix prédisposé]. La plus haute place politique en Iran, le Vali-e Faghih, est appointée par élection dans l’Assemblée des experts pour le leadership. [Ndr : et le peuple regarde…]  Un groupe de juristes, élu par la nation [Ndr : terme vague…] , choisit le Vali-e Faghih. [Ndr : et le peuple subit…]   Ce groupe de juristes sont ce qu’on appelle l’Assemblée des experts. Après la sélection du Guide Suprême, ce groupe de juristes continue à examiner comment le  leader utilise son pouvoir et  autorité. Comme résulte [sic!] nous pouvons dire que le Guide Suprême est toujours contrôlé par le people [Ndr : ou bien le contraire] ; et donc il ne peut pas suivre son intérêt ou faire des abus [Ndr : mais le groupe de juristes peuvent éventuellement l’aider à les faire].  (…) L’Assemblée des experts se réunit chaque 6 mois pour évaluer l’exercice du Guide Suprême et décider si élargir ses termes de leadership [Ndr : en pratique, toujours…].  Ayatollah Khomeyni, fondateur de la république islamique d’Iran, définit la relation entre le Guide Suprême et la nation comme suit: ​ ​ ​


Je ne veux pas imposer (ma volonté) au peuple, l’islam ne permet pas d’établir une dictature. Nous suivons les vœux du  people et agissons selon ses vues. Nous n’avons pas des droits, c’est Allah qui nous a donné un tel droit, et le prophète (P.S.)  ne nous a jamais permit d’imposer nos idées aux  musulmans."  […]

Et cela est sans doute le plus grand mensonges et le plus grand abus en absolu que nous avons jamais entendu des lèvres du tyran hypocrite et sanguinaire que fut Khomeyni (*), qui a directement causé la présente situation dramatique dans laquelle le peuple iranien en colère et en révolte crie les slogans “Mort à Khameney”, “Mort à la dictature ”!







Vidéo-ANALYSE : "Pourquoi la révolution iranienne (1979) s'est réinventée tunisienne (2011) ?"

L'imposture idéologique d'une "révolution iranienne" en 1979 et ses reflets sur la "révolution du jasmin" de 2011 en Tunisie, faux "printemps arabe" et prélude à l'hiver de la terreur djihadiste, qui hélas perdure.


La vraie Révolution du Peuple Iranien (2018-2019)




NOTES

 


1. Henri Sorg (intellectuel iranien sous pseudo): "L'institution d'un État islamique en Iran s'estexposé....e, à partir de 1981, sur un « régime de terreur » qui a duré aussi longtemps que la guerre contre l'Irak, et s'est traduit concrètement par une élimination physique des opposants politiques potentiels, le recours à la torture et une grande publicité de ces deux pratiques afin de « tenir » la population" (Voir  notamment Ervand Abrahamian, Tortured Confessions. Prisons and Public Recantations in Modern Iran, Berkeley, University of California Press, 1999 ; Amnesty International (AI), « Iran : Violations of Human Rights 1987-1990  », décembre 1990 ; AI, « Iran : Political Executions », décembre 1988 ; anonyme, « Man shahede ghatle ame zendanyane siyasi boodam » («J'ai été témoin du massacre des prisonniers politiques»), Cheshmandaz, no 14, hiver 1995 ; Hossein-Ali Montazeri, Khaterat (Mémoires).

2. Al-Ghannouchi, R. (1998). “Participation in Non-Islamic Government”. In Ch. Kurzman (Ed.), Liberal Islam (pp. 89-95). New York: Oxford University Press.


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