Pourquoi
le lobby de l’OTAN en France nous braille si fort dans
la peur d’une victoire de Marine Le Pen
Macron n’est-il pas une préfiguration de l’EURABIA
« frérot-financière » ?
L’Union
Européenne en crise n’est pas le havre de « paix », de
« liberté » et de « réussite » qu’elle veut se montrer.
Elle est la grande porte ouverte pour la dilapidation de l’économie nationale
des pays qui ne peuvent pas compéter avec l’Allemagne sortie du traité de
Maastricht, elle est aussi la grande porte ouverte pour l’immigration massive
et incontrôlée, pour l’islamisation de l’Europe qui se poursuit vers l’Eurabia
voulue par certains lobbys d’outre Atlantique : surtout, l’Union
Européenne, qui est aujourd’hui plutôt le résultat d’un trust de banquiers
voraces, est devenue aussi la formule d’une soumission bête et infamante à
cette véritable mafia de l’armement et des guerres à projet impérialiste qu'est devenue l’OTAN !
Une introduction géopolitique | par Nino G. Mucci
Une introduction géopolitique | par Nino G. Mucci
Je n’aurais surement jamais commencé cette
introduction au VOTE RESPONSABLE dans les élections présidentielles françaises
de 2017, sans avoir aperçu auparavant les spots publicitaires de Jean Pierre Ryf, dans le blog de Rachid Barnat, ce
journaliste free-lance franco-tunisien qui s’est fait remarquer dans les médias tunisiens comme un
opposant intellectuel des islamistes, une brave conscience qui s’est
élevée contre ces Frères musulmans de Tunisie, que nous avons comme un ennemi commun des libertés fondamentales, et que nous regardons comme un exemple
insurpassable de la plus terrible hypocrisie. Comment alors ne pas s’étonner de
voir M. Barnat offrir des tribunes si généreuses dans son blog à de la pure
propagande pour le candidat présidentiel « favori » Macron, sans se
soucier un minimum des aprioris géopolitiques que cette candidature pose
inévitablement pour la France et naturellement pour la Tunisie aussi. Comment ne pas s’étonner de voir un sage
critique de l’obscurantisme islamiste oublier la leçon historique que le
« printemps arabe » -ou plutôt la sordide opération de complot
international qui se cache derrière cette expression poétique– nous met finalement et inexorablement sous les
yeux ? Quel lien logique et opératif entre les enjeux
géostratégiques et le sens politique qu’ils peuvent durement assumer dans une
tentative flagrante d’imposition des futurs gouvernements« technocrates » (voir l’exemple tragique de l’Italie, avec son 4e
gouvernement non élu) que les peuples soumis et intoxiqués par les manipulations
médiatiques opérées continuellement à leur frais, doivent et devront encore
subir sans que leurs choix soient aucunement respectés ? Où sont finies par exemple les promesses d’un certain Béji Caïd-Essebsi de tenir le parti islamiste Ennahdha en dehors du gouvernement tunisien en cas de victoire, ou au moins de contenir l’action délétère de la
violence et de l’arrogance islamiste envers les aspirations de liberté et de
dignité du peuple tunisien (paroles qui font hélas écho actuellement en Tunisie
à une Instance tragi-comique et d’une superbe incontrôlable, qui chevauche même
l’indépendance de la Justice), car nous voyons des rêves brisés et des
promesses cassées au nom d’une démocratie venant de nulle part, mais qui fait
surement partie du bagage démagogique d’un louche lobbyiste milliardaire comme George Soros, reçu entre autre à Carthage comme un homme d’Etat par l’actuel
Président ci-dessus nommé? Dressons un bilan sur l’étendue de 6 ans de
souffrance et de leurre.
Bilan moral de l’OTAN depuis un« printemps arabe » construit sur la base de l’arnaque médiatique et d’une destruction sanglante et féroce des souverainetés des pays arabes cibles, qui sont -sans surprise- les pays ayant refusé la char’ïa islamique pour un statut juridico-constitutionnel de type laïque : Tunisie, Libye, Egypte (sauvée par al-Sissi), Syrie (sauvée jusqu’à maintenant par la Russie malgré la « complication » iranienne)…
---- LIBYE : Guerre de destruction sur faux prétexte
humanitaire : au moins 60 000 morts civils des bombardements
inhumains (bombes au phosphore), tirs concentrés sur les habitations des
grandes villes (Syrte, Tripoli, Bani Walid…), invasion par le sol (interdite
par la résolution ONU) des troupes spéciales (au moins 5000 éléments) envoyées
par le principale « partenaire » de l’OTAN, le Qatar, une pétromonarchie-émirat
à pouvoir despotique et privé des libertés essentielles, et premièrement de la
liberté d’expression. (Rien à voir donc avec un « printemps arabe »,
car un poète ayant évoqué le sujet y purge une peine de 30 ans de prison, après
une action des ONG qui se sont soulevés contre sa première condamnation à la
PERPETUITE…)
--- TUNISIE : catastrophée politiquement et économiquement , elle est « prise en charge » par les médias déjà cités, qui parlent de « réussite démocratique », de « transition » naturellement prolongée infiniment, mais ne parlent pas de l’embrigadement des jeunes vers le djihadisme, de la filière terroriste visiblement organisée et protégée par le parti des Frères musulmans, Ennahdha, et son chef khomeyniste borné, Rached el-Ghannouchi, qui changea son nom Kheriji (origine Kharidjite) pour ne pas vexer les oreilles chiites de son maître Khomeiny. Ce « cheikh » improvisé, el-Ghannouchi, qui dira que l’organisation terroriste « Etat Islamique » est la simple « expression d’un islam en colère » et appellera ses terroristes, qui cernent le djebel du pays depuis 4 ans, « nos enfants » (sic!), après les avoir cachés de la surveillance sécuritaire en disant qu’il « ne s’agit que de simples sportifs brulant leur cholestérol en montagne »). Il ne faudra pas s’étonner qu’une fois élu président pour notre malheur, Macron demandera de rencontrer el-Ghannouchi (une « convergence stratégique » surement imposée par le Qatar, leur commun bienfaiteur…).
Nous n’avons pas oublié ce qui s’est passé à Nice (un 14 juillet…), avec un ministre Cazeneuve très distrait par rapport à la surveillance policière des grandes villes, ni le carnage de Berlin (à la veille de Noël) ayant en commun des « chauffeurs spéciaux » tunisiens…
--- SYRIE : la régie de la guerre maintenant se révèle clairement celle de l’OTAN. Il faut « tenir tête » à la Russie, coute que coute, même si une nouvelle guerre mondiale. Morts et massacres de civils, à plus de 300 000, ponctuellement débités au « dictateur » Bachar Al-Assad et non à l’entreprise des terroristes renfloués à tout-va des quasi 100 nationalités et venant souvent des pays assez plus dictatoriaux et oppressifs, sans dire de la myriade des organisations de la terreur, que le gouvernement des Etats-Unis saluent souvent comme « combattants de la liberté », et qui ont fait usage à plusieurs reprises du gaz sarin. Mais comme par hasard, l’OTAN est amnésique de la note de Carla Del Ponte, ancienne procureure du Tribunal Pénal International pour la ex-Yougoslavie, à ce propos, ou la note technique d’un institut spécialisé du Massachussetts, qui nous ont dit ensemble que par le type de chimie et la zone d'emploi, l’attaque venait de la part des « opposants » terroristes. Les médias « main-stream », ceux même qui veulent nous noyer dans la propagande pro-Macron ces derniers jours, deviennent tous aussi amnésiques de ce qu’on écrivait juste quelques années en arrière… Le but s’est bombarder l’armée nationale syrienne et « dégager » Bachar Al-Assad, changement programmé tout comme en EGYPTE avec M.Moubarak ou en Tunisie, avec M. Ben Ali. Ou voulons nous croire à la fable que le peuple a tout fait lui seul ? Avec la surprise d’un sauvetage providentiel de l’Egypte, destinée au génocide des Copte et à son démembrement sous les mains d’un islamiste sans scrupules comme Morsi (lequel avait osé nommer gouverneur de Louxor le cerveau des massacres des bus touristiques de 1998), carte préparée à l’avance par le « Frère » musulman Obama…
Et les pays membres de l’OTAN devront tous payer 2% de leur budgets (PIL) à l’Organisation Atlantique, dixit Donald Trump… : un racket en pleine règle au nom d’une « guerre froide » hors de nos limites de tolérance! Et si on les laisserait tomber plutôt ? …
Car toute la presse française de service à l’ordre atlantique, comme un chien magistralement dressé à aboyer à un moment donné par son maître, accomplit la fière tache de ternir le plus possible l'image politique de la candidate venant du Front National à la présidentielle française... Fascisme, violence, extrême droite etc, toutes ces accusations ordurières et mécaniques qui traduisent d’ailleurs l'angoisse profonde et le malaise du lobby gaulliste, devenu un otage de l’OTAN et portant son mal au cœur de la politique française depuis 50 ans!
A l’invasion étouffante d’une multitude de
« certitudes » propagandistes pour M. Macron, diffusées par des
médias richement payés par ses oligarchies financières, et par les lobbys de
l’armement eurocrate, je proposerais enfin une évasion intellectuelle utile
pour vraiment comprendre l’enjeu civilisationnel et se libérer de
l’esclavage financier de la dictature atlantiste grâce à l’opportunité offerte
par Marine Le Pen.
Tribute à M. Poutine et Mme Le
Pen, avec un objectif commun : l’équilibre de Terre et Mer
dans les conflits géopolitiques
*Traduction française et rédaction par Nino Gaetano
Mucci
Ceux qui croient aujourd’hui que la partie en France soit close, et que désormais -suite à la “trahison” de Donald Trump de son programme isolationniste- Marine Le Pen soit en tout cas destinée à succomber politiquement, se trompent. Plus en générale, et sur le plan géopolitique, se trompent ceux qui pensent que les puissances “maritimes” ont désormais eu le dessus sur celles “telluriques”, selon l’expression de Carl Schmitt dans Terre et Mer. L’opposition entre Terre et Mer a constitué, pour remonter au moins jusqu’au XVIIe siècle, l’axe à partir du quel se sont définis dans le temps les rapports de force entre les Etats, et s’est ainsi instauré la dialectique entre équilibre et hégémonie qu’encore aujourd’hui détermine et mesure le temps de la politique.
En fin des comptes, les plus récentes actions de M. Trump –la Syrie et la Corée du Nord –sont les coups de queue d’une puissance impériale en déclin qui veut réaffirmer un rôle hégémonique dans un monde déjà tendanciellement multipolaire, mais qui continue périodiquement à chercher des nouvelles assises et des nouveaux équilibres : aujourd’hui celui entre la Mer américaine et la Terre russe. Pour le dire encore une fois avec Carl Schmitt, après la crise du ius publicum europaeum le nouveau nomos de la Terre s’est déplacé en Russie et actuellement Vladimir Poutine, par capacité et vision stratégique, est le seul homme politique à la hauteur du temps historique que nous vivons.
La question fondamentale que maintenant nous devons nous poser est la suivante : quel rôle est destinée à jouer l’Europe dans cette nouvelle situation géopolitique ? A partir du deuxième après-guerre, le Pacte atlantique, avec l’OTAN, a situé l’Europe dans un contexte étasunien. L’Union européenne n’a rien fait d’autre que continuer dans la même direction, avec l’alliance franco-allemande à partir de Mitterand et Kohl. L’atlantisme a représenté, et a continué –même si dans une forme différente- à représenter le vrai trait politique commun aux démocraties européennes, c’est-à-dire l’assurance de leur fondamentale collocation géopolitique du coté des Etats-Unis, et contre la Russie.
La France, de ce point de vue, a toujours été l’anneau plus faible : plus souverainiste et européenne qu’atlantiste, depuis De Gaulle elle a essayé continuellement de revendiquer, contre l’idée d’une Europe satellite des puissances maritimes (Etats-Unis et Angleterre), celle d’un équilibre entre alliés qui pourrait garantir les aspirations nationales françaises à une forte unité continentale.
Si aujourd’hui fait irruption, encore une fois, le Front National, c’est essentiellement par sa force « tellurique », sa revendication de la terre comme l’existence authentique d’une France qui a toujours pensé soi-même comme destinée à une alliance continentale, plutôt qu’une sphère d’influence extra-européenne. Cela a été dans ce sens, comme on a dit, avec De Gaulle, par sa tentative de faire de la coopération franco-allemande l’axe par lequel se rendre indépendant de deux blocs. Déjà auparavant, à la fin du XIXe siècle et au temps du projet de construction de la ligne de chemin de fer Paris-Vladivostok, avait été caressé le rêve d’une alliance entre France, Allemagne, et Russie.
Cette vocation « tellurique » est retournée aujourd’hui à se faire sentir avec prépotence : Mme Le Pen gagne dans les terres françaises, dans les provinces, tandis qu’à la Capitale, les français ne semblent même pas songer d’aller voter.
Donc, nous devrions nous demander si la véritable confrontation, aujourd’hui, ne soit plus celle entre Gauche et Droite –car les deux contre-oppositions sortent avec des os cassés déjà au Premier Tour– mais celle, de nouveau, originelle entre la Terre et la Mer, entre les puissances telluriques et la finance globale. Celle-ci est le véritable défi épocale. D’un coté les forces populistes, qui ne sont pas de Droite ou de Gauche, mais sont les forces liées à la terre, à l’agriculture et à l’industrie, à la récupération d’une idée nationale, et ensemble, des grandes questions sociales de notre temps, à partir de celle du travail. De l’autre coté, les élites financières, avec leur modèle de développement libériste fondé en Europe sur une monnaie qui a seulement la tache de détruire les pauvres à l’avantage des forts, pour imposer partout la force abstraite du globalisme maritime.
Le souverainisme identitaire est devenu ainsi l’allié naturel de tous ceux qui contestent les dévastations de la globalisation. Ainsi souverainisme et question sociale inévitablement s’entremêlent, en donnant lieu à un mix explosif. Carl Schmitt aurait dit : die konservative Revolution (“révolution conservatrice”) contre celle libérale.
La candidate Le Pen veut restaurer l’Etat, les
frontières, l’envie de communion populaire, le sens d’appartenance nationale et
pour faire cela, elle a même mis en procès et « sacrifié » le père,
en transformant son parti, en muant substantiellement sa nature. Le candidat Macron s’est inventé un parti en
deux jours, un parti sans aucun enracinement sur le territoire : il est un banquier eurocrate et violemment néo-libéral en économie, l’homme à fluxes migratoires et à grands
capitaux, propulsé par la caste médiatique, l’homme d’affaire pour lequel l’intérêt public est au service de celui privé, un produit psycho-modifié pour usage des élites financières pour vaincre une femme, qui est telle une
nouvelle Jean d’Arc.
Mais qui a voté Le Pen ou Mélenchon –si nous dépassions les contre-oppositions idéologiques désormais obsolètes entre Gauche et Droite, les grandes narrations du siècle passé– a voté finalement pour la même chose et contre la même chose, c’est-à-dire pour l’attachement à la Terre et contre la fluctuation de la Mer.
Pour pouvoir gagner, Marine Le Pen devra cependant réussir à démontrer qu’on ne vote pas pour ou contre le Front National, mais pour ou contre la globalisation et ses produits toxiques, in primis l’Euromonnaie et sa ploutocratie mondialiste. En autres mots, elle doit réussir à montrer que si elle est la gagnante, ce sont les Français qui gagnent, et demain pourront gagner aussi les Italiens, les Allemands et ainsi de suite. Par contre si serait M. Macron le gagnant, ce sont les élites mondialistes et les bureaucraties de l’Union européenne. La poste en jeu est donc très haute : car la France, un Etat national, peut encore déplacer les équilibres géopolitiques mondiaux. Et la victoire de Marine Le Pen serait ainsi la défaite de l’atlantisme et la naissance sismique d’un espace inédit : celui tellurique de l’Eurasie.
Et c’est moi alors -bien plus qu’en simple traducteur de ses justes pensées- qui y ajouterais une belle et confortante conclusion –associée en ordre d’importance à l’Eurasie– celle que Nous aurions ainsi conjurée la psychopathie sociale des « mariages pour tous » imposés au peuple -sans référendum- par des infernaux Illuminati atlantistes, et la noyade des nations de l’Europe dans une despotique et violente Eurabia, sortie du complot financier mondialiste. - Nino G. Mucci
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